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Les déclarations de Trump sur le Golan auront l’effet inverse tout comme son « Deal du siècle » 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens au passage frontalier de Quneitra sur les hauteurs du Golan alors que des manifestations sont prévues du côté syrien de la frontière, 23 mars 2019. ©AFP

Hossein Amirabdollahian, l’assistant spécial du Parlement iranien pour les affaires internationales, vient de déclarer : « Trump tente de faire naître une nouvelle tension dans la région et ses propos concernant un sujet territorial aussi sensible que celui du Golan pourrait ramener la région à une situation militaire et à des menaces sérieuses contre le régime sioniste ».

« Il y a deux ans, Trump a fait beaucoup de bruit avec son “Deal du siècle” concernant la Palestine. Mais aucune de ses propositions et mesures n’a été accueillie favorablement au niveau régional ou international. Le transfert de l’ambassade US de Tel-Aviv à Qods n’a été aussi qu’un axe théâtral puisqu’il existait déjà le consulat américain dans cette ville : il ne s’agissait que de faire du théâtre et de mettre un nouveau panneau sur le mur du bâtiment [du consulat] ».

Amirabdollahian a expliqué que les déclarations sur le Golan sont aussi une couverture pour cacher la défaite du « Deal du siècle », car « il n’y pas en vérité un plan précis concernant la Palestine, juste des idées contradictoires et irréfléchies. Jared Koushner, chargé de ce dossier, est d’ailleurs complètement inexpérimenté en matière de politique étrangère. Les Américains qui ont échoué sur le Deal du siècle, promettent maintenant la souveraineté du Golan à Israël et tentent ainsi d’utiliser le régime sioniste et d’en obtenir ce qu’ils veulent. En effet, M. Trump n’est qu’un businessman et tout comme il a dépossédé de leur argent les Saoud, il veut déplumer aussi les sionistes ».

Il a ajouté que les évolutions dessinées depuis 2011 pour l’Asie de l'Ouest avec les terroristes soutenus par l’axe USA-Israël-monarchies arabes n’ont pu aboutir grâce à l’axe de la Résistance qui n’a pas permis aux ennemis de faire comme ils le voulaient une nouvelle carte de la région. En effet, selon le responsable iranien, les ennemis voulaient renverser le système politique en Syrie, mettre le chaos en Irak et sur certaines parties du Liban. « Nous avons bien vu qu’ils n’ont réalisé aucun de leurs projets », a-t-il ajouté.

Amirabdollahian a affirmé : « Maintenant, l’axe de la Résistance est collé aux murs en béton montés très haut du régime sioniste. Ce régime occupant est encerclé par la Résistance islamique et toute erreur commise de sa part sera sévèrement réprimandée. »

Concernant les liens entre la récente déclaration de Trump sur le Golan et les élections législatives à venir en Israël, l’homme politique iranien a affirmé : « Netanyahu ou un autre, cela ne changera rien à ce régime qui est un régime d’occupation et criminel et qui continuera à semer l’insécurité dans la région.

« Comme personne n’a accueilli le Deal du siècle et ses annexes, malgré le bruit fait par Ben Salmane, aucun pays n’accueillera aussi favorablement cette idée de Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan ; ce sujet est peut-être même plus sensible que les autres, car il y a là-dedans, l’intégrité territoriale de la Syrie et du Liban ».

Amirabodllahian a conclu : « Le résultat de la résistance du peuple palestinien, c’est le soutien que leur apportent les nations de la région et la communauté internationale. Ce qui ramènera ce pays à sa situation d’antan, à savoir un territoire historique avec pour capitale la sainte Qods ».

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV